dimanche 16 août 2015

Du Var au Tarn


J’avais prévu 5 jours de trajet/visite entre Barjols et Saint Urcisse (Tarn) : 2 jours en Camargue, et 2 jours à Saint Rome de Tarn (Aveyron) et une journée à Albi. Ces 5 jours m’ont fait découvrir toute une partie de la France que je ne connaissais pas : le parc naturel des Grandes Causses, les Cévennes, le Larzac,  les vallées du Tarn et du lot.



Jour 1 : de Barjols à Raphèle les Arles

Jei quitte la ferme en tout début d’après-midi pour arriver à Raphèle-les-Arles, au camping de la Bienheureuse en début de soirée. Installation de la tente, diner rapide et préparation des visites du lendemain.



Jour 2 : la Camargue sauvage

J’ai quelques courses à faire, je m’arrête rapidement à Arles. Je ne rentre pas dans le centre ville, mais les remparts me rappellent de vagues souvenirs d’un voyage scolaire en CM2, nous avions visité Arles et une manade proche de l’étang du Vacarès.



Je quitte Arles pour descendre jusqu’à Salin-de-Giraud par la route des écoliers : je quitte la route principale pour emprunter les routes secondaires. Je me perds, je traverse des hameaux, je suis seule sur la route, au milieu des étangs, rizières, pâturages. Je finis par traverser la commune de Salin-de-Giraud et arriver au « Point de vue du sel ». Il s’agit d’un surplomb duquel on a une vue unique sur les 6000ha de salines. Le sel récolté ici est principalement destiné au déneigement des routes.










Je continue cette route jusqu’au bout. Elle mène à la plage de Piémanson, sur la rive droite du Grand Rhône.

La plage du Piémanson est une longue bande de sable, où le camping sauvage règne en maitre ! Des centaines de caravanes y sont installées pour la saison. C’est d’ailleurs la seule plage d’Europe où le camping sauvage est autorisé…mais plus pour longtemps ! C’est à mon avis une bonne nouvelle, d’autant plus qu'elle est dans le parc naturel régional de Camargue. Ces rangées de caravanes dénaturent vraiment le paysage.


Flamants roses

Camping sauvage sur la plage de Piémanson

 

L’après-midi, j’ai fait un crochet par l’étang du Fangassier. C'est un superbe site pour l’observation des flamants roses, hérons... J’ai pris des centaines de photos, essayant de les immortaliser en vol.

Le Fangassier est le seul site de reproduction des flamants roses en France.





Etang du Fangassier

Flamants roses en vol



En remontant la route, j’ai longé sur quelques centaines de mètres cette immense étendue d’eau qu’est l’étang du Vacarès.  Non loin, j’ai enfin aperçu un troupeau de chevaux camarguais. 


Etang du Vacarès




Dernier arrêt de la journée au domaine Paul Ricard. Il est libre d’accès. Il y en a pour tous les goûts : parcours petit train, sentier équestre, sentier pédestre, parcours VTT. Pour ma part, j’ai choisi le sentier pédestre de 2.5km. Il est ponctué de panneaux explicatifs. J’ai la chance d’assister au loin à une démonstration des gardians qui attrapent une vachette.











Après cette belle journée, j’ai profité de la piscine presque vide du camping avant de préparer mon départ du lendemain.


Jour 3 : C’est une longue journée de route puisque je ne prends évidemment pas l’autoroute.   
J’ai quitté la Camargue, je suis la D999 : contournement de Nîmes, Quissac, les routes en lacets avant d’arriver à Le Vigan, je traverse le parc des Grands Causses, où je fais un arrêt de 2 heures à Roquefort-Sur-Soulzon, pour la visite des caves de Société.

3 caves sont à visitées à Roquefort : les caves de Gabriel Coulet (visite gratuite), les caves Papillon (visite gratuite) et les caves de Société (visite payante, 5€) Pourquoi payer 5€ quand les autres sont gratuites ? C’est que Société possède les caves les plus impressionnantes, en taille et en architecture.

Il s’agit de caves naturelles créées suite à l’effondrement d’un côté du rocher Combalou. Les caves sont ventilées naturellement par des fleurines (failles) qui maintiennent toute l’année une température de 8 à 10°C.

La visite commence par une maquette animée expliquant l’éboulement du rocher puis, un film retraçant les différentes étapes de fabrication, un son et lumière dans la plus ancienne cave, une partie des caves d’affinage, un musée et enfin une dégustation.





son et lumière
Pains de Roquefort en cours d'affinage


Après la visite, je me balade sur les hauteurs du village, profitant d’un beau point de vue.


Roquefort-Sur-Soulzon

Rocher de Combalou surplombant le village



En fin d’après-midi, je rejoins Saint-Rome-de-Tarn et le camping de la base nautique, où je me suis installée pour 2 jours.



Jour 4 : objectif du jour : le viaduc de Millau.

L’Aveyron, ses paysages de collines et de vallons me plaisent beaucoup.

En chemin vers le viaduc, j’aperçois le hameau de Luzençon perché sur sa petite colline.  Il est tellement charmant vu d’en bas et bénéficie d’un point de vue imprenable sur le viaduc. Je grimpe la route très étroite et pentue menant au hameau. Par chance, je ne croise personne en sens inverse !!!

Luzençon est charmant sauf pour  la verrue plantée au sommet : une antenne qui vaut la colère de ses habitants.

Le hameau de Luzençon perché sur sa colline









J’arrive ensuite aux pieds du viaduc, au musée. L’entrée et libre et gratuite. Des films retracent l’exploit technique qu’a été de concevoir et de construire ce pont à haubans. La pile la plus haute culmine tout de même 245m ! Vu d’en bas, c’est impressionnant, imposant.






Je pars ensuite me balader dans le joli village de Peyre qui, comme de nombreux villages aux alentours offrent une belle vue sur l’ouvrage d’art. Peyre est classé parmi les plus beaux villages de France pour ses maisons de tuf, ses calades (ruelles en pierre) et son église troglodytique. 


Peyre









De retour à Saint Rome de Tarn, j’ai profité de mon temps libre pour visiter le village.



Une des portes de St Rome de Tarn






Je rejoins les bords du Tarn. Ça me donne envie de faire un tour en canoë !




Le Tarn au camping de la base nautique


Jour 5 : Dernier jour, j’arrive ce soir à la ferme du Tescou, chez Katie et Jérôme à Saint Urcisse.

En attendant, je reprends la D999 qui passe par Saint-Affrique, Saint-Cernin-sur-Rance, Alban et Villefranche-d’Albigeois. De là, je fais un crochet par Ambialet. A cet endroit, le Tarn fait une boucle quasi complète sur lui-même et a créé une presqu’île. Le site est simplement magnifique.

Presqu'île d'Ambialet

Passage sur le barrage




Chapelle romane du 11ème siècle
vautour en vol


La dernière visite de ces 5 jours sera la cité épiscopale d’Albi, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2010. La ville ne manque pas de charme, ses briques rouges, ses maisons à colombage, le Tarn…
Je commence par la cathédrale Sainte Cécile. De l’extérieur, elle est monumentale ! On se sent minuscule à côté de cette cathédrale conçue comme une forteresse.

L’entrée par la porte Dominique de Florence contraste complètement avec l’extérieur du monument. Le porche en forme de baldaquin est une vraie broderie !

L’intérieur est de style flamboyant. On en prend plein les yeux !


Cathédrale Ste Cécile


la porte Dominique de Florence





Chapelle Ste Cécile
Le plus grand orgue classique de France
Non loin de la cathédrale se trouve le musée Toulouse Lautrec, dans le Palais de la Derbie. Je n’ai pas vraiment le temps de visiter le musée, mais on peut visiter gratuitement les jardins à la française. 


Palais de la Derbie




Je flâne dans les rues, je tombe sur le cloître Saint Salvie, je descends jusqu’aux rives du Tarn, je traverse, j’arrive sur l’autre rive et découvre le panorama sur le centre historique.

Cloître Saint Salvie
Maisons à colombage dans le centre historique


Eglise Saint Salvie





La ville d’Albi fut une belle découverte. J’essaierai d’y revenir.
Pour l’heure je repars direction Saint-Urcisse…

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