samedi 5 juillet 2014

3 semaines à Boghen



Ces derniers postes sur mon séjour en Nouvelle Calédonie (et celui à venir sur Sydney) sont un peu difficiles à écrire… Je suis rentrée depuis 3 mois et je n’ai pas tenu de carnet de bord ! C’est pour cela qu’il y a peu de détails et beaucoup de photos… 


Je suis arrivée chez Aurélie et Karl le 10 mars. J’ai enfin fait la connaissance de toute la famille, après plusieurs mois d’échange d’emails (depuis octobre). Les adresses pour faire du wwoof en NC ne sont pas nombreuses, alors j’avais pris les devants !

Je découvre la propriété: les lapins, les poules, le jardin. C'est un bel endroit, au calme, très bien entretenu: fleurs, arbustes, arbres fruitiers...










gingembre
pamplemousses
Bananiers
régime de bananes
 Durant de ce séjour je me suis pas mal amusée avec Alice et Hugo, fait les devoirs (pas toujours facile de rester concentré…).

Après un bon petit déjeuner, la journée commence par le fauchage de l’herbe pour les lapins puis, nourrir poules et canards. Le fauchage me rappelle quelques mauvais souvenirs : la découverte de nids de guêpes. Des guêpes très agressives qui vous attaquent sans cesse!


 
Hugo et Alice
Nous attendons le car pour l'école
lever de soleil


Figaro croquerait bien un petit lapin!
 




La journée se poursuivait ensuite au jardin : désherbage, préparation des planches, semis, arrosage…

Des journées bien remplies, qui commencent et finissent tôt : couvre-feu vers 20h - 20h30. Il faut se faire au rythme calédonien : le soleil se lève et se couche beaucoup plus tôt que chez nous !

Je n’ai jamais autant transpiré de ma vie : pas parce que le travail est dur physiquement, mais à cause du taux d’humidité. Même sans rien faire on perd des litres d’eau !

J’ai goûté aux charmes de la vie calédonienne grâce à Aurélie et Karl : balades sur la plage, pêche aux crabes, cuisine locale (délicieuse), la vie au grand air… et j’ai surtout appris le « casse pas la tête » (t'en fait pas).



Ma première sortie fut avec Aurélie, Mamita (sa maman) et Hugo. Nous nous sommes baladés sur la plage de Bourail. 
Plage de Bourail
Hugo
La Roche Percée ou Bonhomme de Bourail

Le samedi suivant, Karl et Hugo m’emmènent à la pêche aux crabes dans les palétuviers. Après avoir quitté la route principale, nous roulons sur une piste sur plusieurs centaines de mètres et arrivons sur les lieux. En tee-shirt, short et pieds nus, nous commençons notre excursion. Nous traversons un large fossé (j’ai de l’eau jusqu’à la taille) et nous poursuivons dans la mangrove. C’est tout une technique pour marcher pieds nus dans ce milieu inhospitalier pour nos pieds sensibles, habitués au confort des chaussures ! Pour moi, ce n’est pas une simple promenade de santé. Les premiers crabes sont rapidement attrapés par Karl. A le regarder faire ça semble presque facile. Après deux essais infructueux, à enfoncer le crochet dans le trou, le crabe ne veut pas « mordre » ou plutôt pincer ! Je laisse faire Karl et Hugo et je me mets à la recherche de trous creusés par les crabes dans la vase. 
Le temps nous est compté. Nous ne sommes pas arrivés de bonne heure et la marée remonte. J’attends avec impatience de retraverser cette rivière, en espérant que l’eau ne soit pas trop montée. Sur notre côté droit, la mer monte. Notre circuit touche à sa fin, nous traversons la fameuse rivière, rejoignons les platiers.

L’expérience fut très instructive, nous avons bien rit, mais je ne sais pas si je suis prête à la recommencer de si tôt ! Nous avons les crabes, il ne reste plus qu’à les préparer...



de retour de notre pêche
Et hop, dans la marmite



Le week-end suivant, qui marque la fin de mon séjour chez Aurélie et Karl, et en NC, nous passons le week-end au Domaine de Déva. Nous partons le vendredi soir et rentrerons le dimanche après-midi. Nous arrivons un peu avant la tombée de la nuit. Nous installons notre camp pour la nuit.

Le lendemain matin, Hugo et Karl se lèvent tôt et partent armés d’un filet de pêche. Nous les rejoignons un peu plus tard. Figaro (un beauceron très câlin) est comme un fou. Il court partout, il sent les cerfs. Il en course un qui finit à l’eau. A ma grande surprise le cerf va nager au large pendant au moins une demi-heure, avant de rejoindre le bord et s’échapper. 
Lever de soleil
Figaro, Hugo et Karl
Figaro et une biche








La pêche est bonne, nous allons manger du bon poisson grillé, ultra frais !

En attendant, le repas, nous ramassons des détritus laissés sur la plage ou ramenés par les marées. Nous vidons et préparons les poissons…




La pêche de la matinée
 



Après un délicieux déjeuner, une petite sieste pour certains et une baignade pour d’autres, nous partons nous balader dans la forêt humide. Nous revenons ensuite par la plage.




un tourlourou

Retour par la plage

Le ciel menace mais nous espérons que le temps se maintiendra jusque demain matin. Malheureusement, nous sommes réveillés de bonne heure au matin par la pluie : quelques gouttes puis une petite averse. Rien de méchant, mais cela nous oblige à mettre les matelas à l’abri.

Un dernier "coup de pêche" avant de replier le camp et de rentrer.


Ce fut un excellent week-end dont il me reste de beaux souvenirs.

C’est l’heure pour moi de faire mes bagages. Demain matin, je prends le bus pour l’aéroport de la Tontouta, pour rejoindre Sydney. Changement radical d’ambiance. Je passe du calme et de la douceur de vivre calédonienne à la mégapole.



Je voudrais remercier chaleureusement, Aurélie, Karl, Alice et Hugo pour leur accueil, pour m’avoir fait découvrir la cuisine calédonienne et des lieux magnifiques. J’espère revenir vous faire un petit coucou un jour… à mon prochain passage dans le Pacifique…

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