dimanche 27 avril 2014

Etape n°2: Poindimié



Jour 3: mercredi 19 février 2014

Il est temps de reprendre la route vers la côte Est. Nous empruntons la route transversale au nord de Bourail vers Houaïlou (70 km). D'après "le petit futé" et les personnes rencontrées à l'auberge, les transversales valent le détour. C'est pourquoi notre découverte du "Caillou" va passer par toutes les transversales au nord de Bourail.




Appelées Pukeko en N Zélande, ici ce sont des Poules Sultanes



Nous atteignons Houaïlou que nous laissons sur le côté et poursuivons vers le nord en direction de Poindimié.

Nous faisons notre pause pique-nique en bord de mer. Surprise! Ici, l'eau n'a plus ce joli bleu turquoise. Elle tire plutôt vers le rouge... couleur minerai! Pollution du lagon, montagnes saignées par les exploitations à ciel ouvert. C'est le revers de la médaille. La Nouvelle Calédonie est riche grâce à son sous-sol : jaspe, zoïste, dunite, jade, chrome de fer..., nickel. Elle est le 4ème producteur mondial de nickel. Dommage pour le lagon et sa biodiversité, classés au Patrimoine Mondial!



Clément et moi en plein pique-nique

La côte Est est réputée pour ses paysages. C'est vrai que la route traverse de beaux paysages: bord de mer, rivières aux rives verdoyantes, îlots...


Nous arrivons à Poindimié et nous nous mettons à la recherche d'un camping. Nous traversons le village et revenons finalement sur nos pas pour nous arrêter au camping Mo Sa Sa. C'est sans doute l'un des meilleurs de l'île (en tout cas, le meilleur où nous nous sommes arrêtés). Nous sommes très bien accueillis par Francis, propriétaire des lieux. Douche chaude, wifi gratuit : faits rares en NC pour être mentionnés! Le camping est au bord de l'eau, face à l'îlot Tibarama. 
Nous trouvons un spot pour planter notre tente, ramassons du bois et préparons le feu pour le soir. On ne se débrouille pas si mal pour des campeurs amateurs!  
Camping Mo Sa Sa
Préparation du feu
 Le sol est jonché de noix de coco et de mangues. Être en NC, au milieu de tous ces cocotiers et ne pas manger de coco fraîche serait dommage. Le Robinson Crusoé de la bande ou plutôt le Tom Hanks de "Seul au Monde" (Jordan) se charge de casser la coco.


Cocotier


Le combat entre Jordan et la coco


Quant à moi, je profite du coucher de soleil pendant que Clément termine de ramasser du bois.






L'îlot Tibarama
Retour de la pêche




Cette fois encore, nous sommes accompagnés d'un gentil petit chat très câlin. Il est très maigre mais garde une vivacité surprenante vu sa condition: il est capable de grimper avec une rapidité déconcertante sur un cocotier pour attraper un lézard! 
Minou ou Minette (je ne me souviens plus)
 


Le lendemain, la mer est très calme. Nous louons 2 kayaks à Francis pour passer la journée sur l'îlot Tibarama. Jordan prend un Kayak et Clément et moi partageons le second. 
Quelle expédition! Je crois que nous avons mis une heure pour atteindre l'îlot. Il faut dire que Clément est novice et mon expérience en la matière, très limitée. Nos problèmes de coordination et nos fous rires nous font zigzager et ont évidemment ralenti notre rythme...

Clément et moi
Jordan

Nous nous éloignons de la côte

 


Nous atteignons enfin notre objectif, sains et saufs (et secs)! Nous sommes seuls au monde... ou presque!


Arrivée sur l'îlot





un Bernard L'Ermite dit "Bernard"
un crabe



Pique-nique avec les lézards

A peine le temps de faire le tour, qu'un petit bateau de pêcheurs accoste. Ils partent à la nage, armés de harpons.






Nous passons la journée à nous balader sur la plage déserte, nager, bronzer, avant de nous décider à explorer l'intérieur. Enfin..., c'est surtout Jordan qui veut explorer! Nous partons à la découverte de la végétation, des "Bernards"... et des araignées!







papayes
banc de poissons
cocotier arraché

Nous attendons que la marée remonte et, vers 16h30, nous rentrons au camping. Le retour s’est beaucoup mieux passé, malgré encore quelques problèmes de synchronisation. Nous avons mis une demi-heure !

Le soir, nous nous reposons autour du feu. 
La soirée reste riche en émotion pour moi ! J'entends des bruits partout autour de nous. Des froissements de feuilles mortes! Il s'agit de plusieurs dizaines de "Bernards" qui remontent sur terre. Tous plus gros les uns que les autres. Ils ont des pinces énormes. Les garçons se moquent de moi avec ma lampe torche jusqu'à ce qu'un Bernard soit sur le point de nous pincer les fesses! Paranoïa... quand tu nous tiens!


Ces 2 nuits à Poindimié restent l'un des meilleurs moments de ces 15 jours.

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